GUY ARNOUX
GUY ARNOUX
 

LA GRANDE GUERRE

Juste avant la guerre, Guy Arnoux était l'homme de toutes les occasions festives : bals, soirées à thèmes ou encore week-ends flisbustiers à l'Arcouest. On commence à parler de lui dans la presse à partir de 1910, à l'occasion du salon de la Comédie humaine où il est remarqué et en 1911 il expose au salon des dessinateurs humoristes avec ses nouveaux amis : Willette, Morin, Forain, Hermann Paul, Steinlen, Laborde, Léandre, Poulbot ...

Le sérieux le rattrapa lors de la naissance de sa fllle Françoise. Heureusement, son épouse était là pour tout gérer alors que lui laissait son imagination vagabonder sur les toiles.

 

A la déclaration de guerre, il fut versé dans l'artillerie, à sa grande déception. Il s'enflama alors pour les britanniques et ce fut sa "période anglaise". Officier, agent de liaison, il fût blessé dans la Somme et souffrant d'une grave inflammation pulmonaire, il passa l'année 1917 en Sologne dans la propriété de famille, "La Rousselière", à Ardon. Là, entre chasse et équitation, il dessinait chaque jour des scènes imaginaires et colorées. Il commença alors à travailler pour Devambez, mais ne pouvant rester à l'arrière, il demanda à être versé dans la Marine.

Le Vice-amiral Tracou, séduit par tant d'allant, le chargea de mission en mai 1918 pour embarquer à bord des bâtiments de patrouille à Rochefort et à La Rochelle. Ce dragon-artilleur et maintenant marin, reçoit un ordre de mission à la fin de la guerre pour des "études documentaires en Méditerranée orientale". Les recommandations de l'amiral Tracou lui ouvraient toutes les portes pour toutes sortes de voyages à bord de nombreux navires de la Marine Nationale.

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