GUY ARNOUX
GUY ARNOUX
 

LA SECONDE GUERRE MONDIALE

 

Une période bien sombre, comme pour beaucoup de français et pour beaucoup de familles. Son fils André, qui terminait son service militaire lors de la déclaration de guerre, est mobilisé au front puis est fait prisonnier et déporté en allemagne dans un camp d'officiers. Il s'évadera deux fois et se cachera à la Rousselière. La vie continue cependant à Paris et Guy Arnoux agé de 53 ans, comme beaucoup d'artistes, doit travailler pour faire vivre sa famille. Il dessinera des feuilletons dans les journaux quotidiens comme Le Petit Parisien.

Il planche sur de magnifiques illustrations de livres qui seront publiés à la fin de la guerre.

Il est confirmé peintre de la marine par Vichy et s'emploie à ne présenter que des oeuvres sans rapport avec la guerre d'aujourd'hui. En 1942, sur commande du secrétariat d'Etat à l'Armée, il réalise deux couvre-cahiers pour les enfants avec des illustrations de deux grands combattants français, Le Grand Ferré et La Tour d'Auvergne réputés pour avoir bouté l'ennemi occupant hors de France à diverses époques. Quand on lit les textes qui accompagnent les dessins on se demande comment la censure a pu laisser passer ces odes à la Résistance.

Ami de Sacha Guitry il contribuera à plusieurs projets du Maître dont il sera un important défenseur lors de son procès à la libération.

Sa guerre, il la fera en compagnie de grands généraux, Leclerc, de Lattre, Goislard de Montsabert qu'il suivra à partir de la libération jusqu'en Allemagne, avec la 2ème DB et la 3ème DIA.

 

 

 

Version imprimable | Plan du site
© FJ ARNOUX 2012 - TOUTE REPRODUCTION INTERDITE